Pisma Miortvovo Tcheloveka / Les Lettres d'un homme mort
de Constantin Lopouchanski
Dans un sous-sol délabré, quelques personnes lisent en pédalant pour activer une dynamo qui leur donnera de la lumière.
L’un d’eux, prix Nobel de sciences, écrit à son fils Eric, tout en soignant sa femme. Ce scientifique, séparé de son fils lors de l’explosion atomique qui a bloqué le person nel dans le musée où il se trouve, l’a cherché en vain dans la ville. Cette sortie a été la découverte des horreurs de la guerre. Dehors, les immeubles sont dévastés, les corps jonchent le sol et, dans le sous-sol, six hommes s’interrogent sur le sens de la vie et l’éventuel avenir de l’humanité. L’explosion a été déclenchée par accident et le responsa ble s’est pendu aussitôt. Aucun repère géographique ou national ne permet de situer le pays où se déroule l’action.
Faute de place dans l’abri central, l’on droit trier ceux qui y auront accès. Lorsque les rescapés du musée partent enfin pour cet abri plus sûr, le vieux savant décide de rester avec quelques enfants, refusés car déjà trop atteints et muets depuis la catastrophe.
Le soir de Noël, ils fabriquent un arbre. Le vieillard meurt. Les enfants, abandonnés de tous, quittent l’abri et traversent une immensité glacée, à la recherche d’on ne sait quoi.
L’un d’eux, prix Nobel de sciences, écrit à son fils Eric, tout en soignant sa femme. Ce scientifique, séparé de son fils lors de l’explosion atomique qui a bloqué le person nel dans le musée où il se trouve, l’a cherché en vain dans la ville. Cette sortie a été la découverte des horreurs de la guerre. Dehors, les immeubles sont dévastés, les corps jonchent le sol et, dans le sous-sol, six hommes s’interrogent sur le sens de la vie et l’éventuel avenir de l’humanité. L’explosion a été déclenchée par accident et le responsa ble s’est pendu aussitôt. Aucun repère géographique ou national ne permet de situer le pays où se déroule l’action.
Faute de place dans l’abri central, l’on droit trier ceux qui y auront accès. Lorsque les rescapés du musée partent enfin pour cet abri plus sûr, le vieux savant décide de rester avec quelques enfants, refusés car déjà trop atteints et muets depuis la catastrophe.
Le soir de Noël, ils fabriquent un arbre. Le vieillard meurt. Les enfants, abandonnés de tous, quittent l’abri et traversent une immensité glacée, à la recherche d’on ne sait quoi.