Kanakerbraut
de Uwe Schrader
A Kreuzberg, dans le Berlin des quartiers pauvres, des bars minables où se retrouvent, au son des juke-boxes, les laissés pour compte d’une société minée par la crise, deux êtres emportés par le courant de la déchéance, tentent de reprendre pied, en quête de points d’appui.
A quarante ans, il a perdu sa femme, excédée par la misère, et son travail. Elle, n’est pas encore remise de la fuite de son ancien compagnon, émigré turc parti travailler au Soudan, qui sans doute l’oubliera et cessera tout à fait de lui envoyer de rares mandats.
De leur rencontre, de leurs rapports à la fois orageux et pitoyables au sein d’un univers où les sentiments humains, et les rêves, écrasés par la lumière blafarde des néons, noyés dans les vapeurs d’alcool, se recroquevillent par instinct de sauve garde, naît une œuvre frappée au sceau d’un réalisme douloureux.
A quarante ans, il a perdu sa femme, excédée par la misère, et son travail. Elle, n’est pas encore remise de la fuite de son ancien compagnon, émigré turc parti travailler au Soudan, qui sans doute l’oubliera et cessera tout à fait de lui envoyer de rares mandats.
De leur rencontre, de leurs rapports à la fois orageux et pitoyables au sein d’un univers où les sentiments humains, et les rêves, écrasés par la lumière blafarde des néons, noyés dans les vapeurs d’alcool, se recroquevillent par instinct de sauve garde, naît une œuvre frappée au sceau d’un réalisme douloureux.