Au-delà du chagrin et de la douleur
de Agneta Elers-Jalerman
Aimer les mêmes choses ensemble conduit souvent à l’amour. C’est ce qui était arrivé à Agneta et à Jean, à partir de 1972, à l’école de cinéma de Stockholm où ils étudiaient tous les deux ; mais en 1977, un accident d’automobile ôte la vue à Jean, la parole, la mobilité du côté droit, une partie de ses facultés psychiques. Le voici dans un asile de vieil lards où son cas est considéré comme désespéré. Pourtant, l’acharnement d’Agneta à le visiter, à se rendre présente malgré tant de handicaps affectifs et sensoriels, conteste ce diagnostic. Autant qu’il est possible, Jean s’améliore, il récupère des moyens d’expression, de perception, ses facultés émotionnelles.
Cette lutte pour Jean et avec Jean, ce travail et ces efforts qui durèrent cinq ans, Agneta Elers-Jalerman en a fait un film, au-delà du chagrin et de la douleur.
Cette lutte pour Jean et avec Jean, ce travail et ces efforts qui durèrent cinq ans, Agneta Elers-Jalerman en a fait un film, au-delà du chagrin et de la douleur.