Malaren The Painter / Le Peintre
de Göran du Rées & Christina Olofson
Le peintre est un poème filmique, un tableau décousu sur les rêves et la passion intérieure d'un ouvrier, Stig F. Dahlman. Le jour, il travaille à l'usine. A chaque pause, à chaque interruption de la production, il saisit son bloc et dessine ses collègues.
Il le fait en cachette car autour de lui pullulent des camarades méprisants qui n'oublient pas le premier commandemant de la Loi viking : "Ne crois surtout pas que tu es quelque chose!"
Après le travail, lorsque la nuit tombe, les croquis se transfomrent en tableaux. A une époque où l'indifférence s'inscruste dans la peau, où les ténèbres et la froideur encerclent l'être humain, il veut créer un monde de beauté et de fraternité. Il veut que tous ses collègues découvrent le véritable volcan qu'ils portent en eux.
Après la mort de son meilleur ami, le poète de l'usine, Stig décide de rompre le silence. "Oser, pense-t-il, c'est perdre pied une seconde, mais ne jamais oser, c'est perdre la vie!"
Humilié et désespéré, il brûle ses tableaux, sa vie et ses rêves. Il ne remet plus les pieds dans l'usine. Mais sans travail, il ne peut plus peindre. C'est à l'usine qu'il trouve son inspiration et ses motifs.
Dans l'incapacité de créer, il retourne quand même une nuit à l'usine qui a été fermée. Il pénètre dans les salles de machines vides, obscures et silencieuses et peint le grand mur de briques qu'il a fixé des yeux pendant plus de quinze ans.
C'est la révolte de l'artiste - à une époque où la violence gagne du terrain et où la culture est piétinée.
Il le fait en cachette car autour de lui pullulent des camarades méprisants qui n'oublient pas le premier commandemant de la Loi viking : "Ne crois surtout pas que tu es quelque chose!"
Après le travail, lorsque la nuit tombe, les croquis se transfomrent en tableaux. A une époque où l'indifférence s'inscruste dans la peau, où les ténèbres et la froideur encerclent l'être humain, il veut créer un monde de beauté et de fraternité. Il veut que tous ses collègues découvrent le véritable volcan qu'ils portent en eux.
Après la mort de son meilleur ami, le poète de l'usine, Stig décide de rompre le silence. "Oser, pense-t-il, c'est perdre pied une seconde, mais ne jamais oser, c'est perdre la vie!"
Humilié et désespéré, il brûle ses tableaux, sa vie et ses rêves. Il ne remet plus les pieds dans l'usine. Mais sans travail, il ne peut plus peindre. C'est à l'usine qu'il trouve son inspiration et ses motifs.
Dans l'incapacité de créer, il retourne quand même une nuit à l'usine qui a été fermée. Il pénètre dans les salles de machines vides, obscures et silencieuses et peint le grand mur de briques qu'il a fixé des yeux pendant plus de quinze ans.
C'est la révolte de l'artiste - à une époque où la violence gagne du terrain et où la culture est piétinée.