Alois Di Leo est un voyageur dont l’œuvre naissante est traversée de cultures différentes et métissées. Né au Pérou, il a grandi à São Paulo avant de s’installer au Royaume-Uni pour étudier à la National Film and Television School. Les drôles et poétiques films courts animés qu’il réalise en partie avec son studio d’animation SINLOGO trouvent leur aboutissement avec ce film de fin d’études, THE BOY WHO…, conte cruel d’une enfance secrète, qui comme l’affirme le réalisateur lui-même fait partie de ces histoires qui touchent le public émotionnellement en le laissant avec des sentiments mélangés et des questions persistantes.
Qu'est-ce qui vous a donné envie de faire du cinéma (un film, un acteur, un lieu, une anecdote...) ?
Waking Life – de Richard Linklater – fut le film qui m’a donné envie d’expérimenter l’animation. J’ai commencé à explorer différentes techniques à la recherche du médium le plus approprié pour exprimer mes idées.
Les trois mots qui définissent votre vision du cinéma. Pourquoi ?
Voyage Emotionnel Captivant Je pense que les meilleures histoires sont celles qui restent avec les spectateurs longtemps après que le générique soit terminé. Elles touchent le public émotionnellement et le laisse avec des sentiments mélangés et des questions persistantes.
D'où vient l'idée de ce film ? A-t-il été difficile à tourner ?
L’idée originale vient d’une histoire courte que le scénariste du film a inventé lors d’un exercice de 24 heures au National Film and Television School. Quand j’ai lu l’histoire, j’en suis immédiatement tombé amoureux, et j’ai voulu en faire un film. J’avais une idée bien précise de comment le film devait se terminer et nous avons travaillé ensemble pour développer l’histoire de manière à ce que la fin soit émotionnellement juste.
Votre sentiment à l'annonce de la sélection de votre film à la Semaine de la Critique ?
J’arrêtais pas de sourire. C’est un immense honneur.