Bruno Reidal, confession d'un meurtrier dans les salles

Bruno Reidal, premier long métrage de Vincent Le Port a été présenté en séance spéciale à la 60e Semaine de la Critique en 2021. Le film a ensuite été présenté au Festival du Film de Jérusalem, à L'Étrange Festival, au Festival International du Film du Caire et au Festival International du Film d'Athènes. Il a reçu le prix Jean Carmet du meilleur acteur pour Dimitri Doré au Festival Premiers Plans d'Angers. 


Bruno Reidal est produit par Capricci et Stank, il sort dans les salles françaises le 23 mars, distribué par Capricci Films.

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Synopsis
Cantal, 1er septembre 1905. Un séminariste de 17 ans est arrêté pour le meurtre d’un enfant de 12 ans. Pour comprendre son geste, des médecins lui demandent de relater sa vie depuis son enfance jusqu’au jour du crime. D’après l’histoire vraie de Bruno Reidal, jeune paysan du Cantal qui, toute sa vie, lutta contre ses pulsions meurtrières.

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Découvrez la bande-annonce du film 

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« J’ai découvert l’existence de Bruno Reidal il y a dix ans dans un livre sur les serial killers. Perdu au milieu de criminels célèbres du 20ème siècle, se trouvait ce jeune paysan du Cantal de la fin du 19ème siècle, aspirant prêtre, qui de surcroît n’est pas à proprement parler un tueur en série pour avoir tué une seule fois. Le fait divers m’a immédiatement fasciné par son contexte mais aussi par ce paradoxe assez inexplicable, à savoir que l’assassin n’avait apparemment aucun remords mais qu’il s’était pourtant livré de lui-même aux autorités»

Propos de Vincent Leport recueillis par Charles Tesson

« Bruno Reidal est le premier long métrage d'une filmographie hétéroclite déjà passionnante où saille une obsession : la recherche d'une présence souterraine. Le film est ainsi l'histoire d'une vie cachée et d'une lutte contre les pulsions enfouies. »

Les Cahiers du Cinéma

« Au croisement de Bresson et de Haneke, Bruno Reidal signe les débuts d’un cinéaste d’exception, sachant donner une existence tangible et crédible à un monde social ancien, filmant au cordeau avec une perception aiguë de la puissance expressive, et estompant l’austérité du récit en rythmant parfaitement un déroulé narratif entremêlant flashbacks, voix off et interrogatoires »

Cineuropa

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Entretien avec Vincent Le Port